Syndrome des ovaires polykystiques : un nouveau regard sur les rouages d¡¯un trouble complexe
Les traitements hormonaux en procr¨¦ation m¨¦dicalement assist¨¦e (PMA) peuvent provoquer une r¨¦ponse anormale, en particulier chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Notre ¨¦tude montre que l'absence des r¨¦cepteurs appel¨¦s LXR favorise l¡¯inflammation dans l¡¯ovaire qui se caract¨¦rise par une infiltration de cellules immunitaires dans l¡¯ovaire, ph¨¦nom¨¨ne retrouv¨¦ chez les patientes atteintes de SOPK.
Article publi¨¦ dans la revue scientifique EMBO Molecular Medicine par l¡¯¨¦quipe NUREP de l¡¯Institut de G¨¦n¨¦tique Reproduction et D¨¦veloppement
Collaborations :
- Service d¡¯Endocrinologie et Maladies M¨¦taboliques CHU Clermont-Ferrand (Dr. Sarah DALLEL)
- Assistance M¨¦dicale ¨¤ la Procr¨¦ation, CECOS CHU Clermont-Ferrand (Pr. Florence BRUGNON)
Probl¨¨matique
La procr¨¦ation m¨¦dicalement assist¨¦e (PMA) est une pratique largement r¨¦pandue dans le monde. Cependant, certaines patientes pr¨¦sentent un risque d'hyperstimulation ovarienne en r¨¦ponse aux traitements hormonaux. C'est notamment le cas des patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). L'origine de cette sensibilit¨¦ accrue ¨¤ la stimulation hormonale reste complexe ¨¤ d¨¦crypter et il manque des biomarqueurs pr¨¦dictifs significatifs de cette r¨¦ponse.R¨¦sultats
Dans cet article, nous identifions le r?le central des r¨¦cepteurs LXRs dans le contr?le de la r¨¦ponse au traitement hormonal lors de la stimulation ovarienne. Ainsi, le protocole hormonal active les voies de l'inflammation n¨¦cessaires au processus naturel de l'ovulation. Parall¨¨lement, ils activent la voie de ces r¨¦cepteurs pour freiner cette inflammation et assurer une r¨¦ponse proportionn¨¦e. Ces donn¨¦es, obtenues dans d'un mod¨¨le de souris, sont retrouv¨¦es chez les patientes atteintes du SOPK, d¨¦masquant un infiltrat immunitaire inattendu au sein des complexe cumulus-ovocyte ponctionn¨¦s lors des proc¨¦dures de PMA.Impact
Nos r¨¦sultats ont permis d'identifier une signature li¨¦e ¨¤ l¡¯hyperstimulation ovarienne dans le cadre pathologique du SOPK. La pr¨¦sence de l'infiltrat immunitaire dans le complexe cumulus-ovocyte sugg¨¨re que la signature inflammatoire peut ¨ºtre observer au niveau sanguin et ainsi que le dosage de certaines cytokines pro-inflammatoires peut constituer un biomarqueur d¡¯int¨¦r¨ºt pour surveiller la r¨¦ponse ovarienne lors d¡¯un traitement hormonal.Contact
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